
Poème – Je demeure sans voix
L’enfant parfois devient, à mon grand désarroi
Avec un adulte, un jeu de moquerie
Le quolibet d’un grand, semblable à un appât
Blâmé pour un rien, bousculé ou soumis
Attristé par ce sort, je demeure sans voix
Trop de fois moi aussi, je subis ce moment
Raillé, bouleversé, privé de mon aura
On titube humilié, ahuri, frissonnant
Songe aux vers du Maître, le Parolier maudit
Clamant jadis l’oiseau, le nomade marin
Pavillon des cieux, pèlerin démuni
Banni vers la terre, quel immense chagrin
© Août 2024 – Fethi Hachemi

Fethi Hachemi explore la littérature et l’écriture. Il présente également des auteurs contemporains méconnus de la toile. À travers George Sand et les écrivains du XIX ème siècle, il vous invite à découvrir une époque autant révolutionnaire que bouleversante.